Rêver l'Eglise?
- Par priscille-djomhoue
- Le 29/12/2025 à 07:38
Rêver l’église ?
Au moment où je réfléchis sur ce numéro de notre bulletin paroissial, la pastorale nationale de l’EPUB qui aura lieu le 30 septembre à Bruxelles se propose de réunir les serviteurs de Dieu autour d’une question cruciale: « Rêver l’Église : Pourquoi pas ? »
Le rêve, dans son essence arrive, surprend, ou s’invite à nous, au moment où nous ne nous y attendons pas le plus. En règle générale et pas exclusivement, il advient pendant le sommeil. Pendant le rêve, l’homme est passif, il subit, il ne choisit pas l’expérience par laquelle il doit passer, et qui peut être exaltante ou inquiétante. Or au sujet de la pastorale, les choses ne se passent pas ainsi : les participants sont appelés à rêver, à imaginer, à projeter. Rêver a alors le sens d’aspirer en s’investissant activement à quelque chose de meilleur. Si l’homme doit devenir l’acteur de son rêve, c’est en effet parce que les choses ne se passent pas comme il le souhaite, et il n’en est pas satisfait. Il faut alors poser des jalons du changement ou de l’amélioration de la situation présente.
Il faut donc repenser, ou rêver l’Eglise. Mais, l’Eglise ne nous appartient pas. L’Eglise n’appartient pas à l’homme, et la Bible dit que Christ est le chef de l’Eglise : ( Ephésiens 1,20-23 ; 5, 23 ; 1Collossiens 1, 15-18) ; Voilà pourquoi, je pense que pour rêver une Eglise dont celui qui est le fondement , « est vivant », présent et omniscient, il faudrait encore broder avec lui. L’Esprit saint est envoyé par le Père pour demeurer en les disciples et pour les guider : (Jean 14,26 et 28).
Je voudrais nous inviter communauté de Namur, et celle de nos sympathisants à réfléchir, et surtout à comprendre comment l’Esprit Saint qui régénère, nous outille pour mieux rêver son Eglise. Je vous propose alors en guise d’introduction, une réflexion tirée d’un livre sur la mission.
Que le Seigneur fructifie notre lecture à sa gloire
Priscille Djomhoué, Pasteure