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Priscille DJOMHOUE !

 

Partir est avant tout sortir de soi, briser la croûte  d’égoïsme qui essaye de nous emprisonner dans notre propre « moi ».

Partir, c’est cesser de tourner autour de soi même, comme si on était le centre du monde et de la vie.

Partir, ce n’est pas se laisser enfermer dans le cercle des problèmes du petit monde auquel nous appartenons : quelle que soit son importance, l’humanité est plus grande, et c’est elle que nous devons servir.

Partir, ce n’est pas dévorer les kilomètres, traverser les mers, ou atteindre les vitesses supersoniques.

C’est avant tout s’ouvrir aux autres, aller à leur rencontre.

S’ouvrir aux idées, y compris celles qui sont contraires aux nôtres, c’est avoir le souffle d’un bon marcheur.

Heureux qui comprend et vit cette pensée : « si tu n’es pas d’accord avec moi, tu m’enrichis ». Avoir à côté de soi quelqu’un qui ne sait dire qu’ « amen » ; qui est toujours d’accord d’avance et inconditionnellement, ce n’est pas avoir un compagnon, mais plutôt une ombre. Quand le désaccord n’est pas systématique et tendancieux, quand il vient d’une vision différente, il ne peut qu’enrichir.

Il est possible de cheminer seul. Mais le bon voyageur sait que le grand voyage est celui de la vie, et qu’il suppose des compagnons. Compagnon : étymologiquement c’est celui qui mange le même pain.

 Heureux qui se sent éternellement en voyage et qui voit  dans tout prochain un compagnon désiré.

 Dom Helder Camara,   cité par André Fossion, Le sens de la vie. Chemins évangéliques, (Passion de Dieu-Passion de l'Homme 4), 2e éd., Bruxelle, Lumen Vitae, De Boeck, 2003, p 24. 

  

 

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